A.Nejib Chebbi: j'ai un optimisme teinté de prudence
Le président du Forum "Siakat", Ahmed Nejib Chebbi a déclaré sur les ondes de Mosaïque FM dans Midi Show de ce jeudi 14 janvier 2016, qu'il a un optimisme teinté de prudence pour l'avenir du pays et ce malgré les nombreuses difficultés rencontrées dans les cinq ans ayant suivi la révolution.
Ahmed Nejib Chebbi a estimé que la révolution était un vrai acquis pour les tunisiens mais les politiciens ont échoué dans la réalisation des objectifs de la révolution et n'ont pas fait le nécessaire pour répondre aux aspirations des citoyens et de la jeunesse qui a fait la révolution.
Notre invité a indiqué que la Tunisie est considérée comme un pays avancé en matière de démocratie mais les problèmes économiques et sociaux demeurent irrésolus que la situation se dégrade de plus en plus dans le pays et aucune mesure ou législation n'a été faite pour arrêter l'hémorragie à l'image de la loi de finances 2016 qui ne présente aucune démarche pour régler les problèmes de développement et maitriser ce qu'il a qualifié "d'explosion sociale" dans les régions marginalisées.
2016 et 2017 seraient pire que 2015
Sur un autre plan, Ahmed Nejib Chebbi a déclaré que le gouvernement devait fixer ses priorités et procéder à des réformes censées aider à la création de la richesse en soulignant que la recapitalisation des banques pourrait favoriser les investissements mais ne les crée pas. Il a estimé que 2015 était une année négative et 2016 et 2017 seraient pire si l'Etat s'enfonce de plus en plus dans le cercle vicieux d'augmentation et de majorations.
Il a affirmé que les citoyens ont besoin de services des plus élémentaires comme la santé et d'infrastructures pour mettre fin à l'isolement des régions marginalisées et cela nécessite beaucoup d'investissements.
Un déséquilibre sur la scène politique
Sur la plan politique, Ahmed Nejib Chebbi a estimé que l'apparition de Nidaa Tounes sur la scène politique était le résultat de l'échec de la Troika et que l'alliance entre Ennahdha et Nidaa Tounes a créé un déséquilibre avec l'absence de tout pouvoir régulateur qui peut contrer l'hégémonie de ces deux partis et ce depuis la défaite des partis démocratiques progressistes lors des dernières législatives.
Par ailleurs, Ahmed Nejib Chebbi a souligné qu'il n'a pas l'intention de revenir sur la scène politique même si le moment est opportun pour l'apparition d'une nouvelle force politique.
Ahmed Nejib Chebbi a estimé que la révolution était un vrai acquis pour les tunisiens mais les politiciens ont échoué dans la réalisation des objectifs de la révolution et n'ont pas fait le nécessaire pour répondre aux aspirations des citoyens et de la jeunesse qui a fait la révolution.
Notre invité a indiqué que la Tunisie est considérée comme un pays avancé en matière de démocratie mais les problèmes économiques et sociaux demeurent irrésolus que la situation se dégrade de plus en plus dans le pays et aucune mesure ou législation n'a été faite pour arrêter l'hémorragie à l'image de la loi de finances 2016 qui ne présente aucune démarche pour régler les problèmes de développement et maitriser ce qu'il a qualifié "d'explosion sociale" dans les régions marginalisées.
2016 et 2017 seraient pire que 2015
Sur un autre plan, Ahmed Nejib Chebbi a déclaré que le gouvernement devait fixer ses priorités et procéder à des réformes censées aider à la création de la richesse en soulignant que la recapitalisation des banques pourrait favoriser les investissements mais ne les crée pas. Il a estimé que 2015 était une année négative et 2016 et 2017 seraient pire si l'Etat s'enfonce de plus en plus dans le cercle vicieux d'augmentation et de majorations.
Il a affirmé que les citoyens ont besoin de services des plus élémentaires comme la santé et d'infrastructures pour mettre fin à l'isolement des régions marginalisées et cela nécessite beaucoup d'investissements.
Un déséquilibre sur la scène politique
Sur la plan politique, Ahmed Nejib Chebbi a estimé que l'apparition de Nidaa Tounes sur la scène politique était le résultat de l'échec de la Troika et que l'alliance entre Ennahdha et Nidaa Tounes a créé un déséquilibre avec l'absence de tout pouvoir régulateur qui peut contrer l'hégémonie de ces deux partis et ce depuis la défaite des partis démocratiques progressistes lors des dernières législatives.
Par ailleurs, Ahmed Nejib Chebbi a souligné qu'il n'a pas l'intention de revenir sur la scène politique même si le moment est opportun pour l'apparition d'une nouvelle force politique.